Notices

Etagère(s) sélectionnée(s) :Agriculture et jardins, Société, enjeux et réflexions
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  • Document imprimé
    Glenn ALBRECHT | 2019.
    L’ampleur des bouleversements de l’Anthropocène est telle que les mots pour décrire les émotions n’existent pas toujours. Dans cet ouvrage, l’éminent scientifique Glenn Albrecht propose une vision du monde radicalement nouvelle pour sortir de la crise écologique. En créant le concept de Symbiocène qui se substitue à l’ère Anthropocène il nous faut inventer de nouveaux noms pour qu’advienne un nouveau monde. Un livre événement !
  • Document imprimé
    Adeline de Lépinay | 2019.
    Adeline de Lépinay questionne les pratiques et les stratégies militantes pour à la fois obtenir aujourd’hui des améliorations concrètes, et construire la possibilité d’une transformation sociale radicale. Nous auto-organiser, mettre en œuvre et préfigurer dès aujourd’hui autant que possible une culture et des fonctionnements collectifs non-oppressifs, démocratiques et émancipateurs, tout en agissant stratégiquement et aussi « efficacement » que possible face aux urgences sociales et écologiques, sans se laisser gouverner par les habitudes y compris militantes, ni coloniser par la logique capitaliste et néolibérale : lutter pour une société libre, égalitaire, solidaire et écologique nécessite de faire avec des contradictions indépassables, et d’être à la fois humbles et exigeant·es. Dans un aller-retour permanent entre pistes concrètes et réflexions critiques, « Organisons-nous ! Manuel critique » est l’occasion pour toutes celles et ceux qui agissent, quelle que soit leur action, de prendre du recul sur leurs pratiques et une grande bouffée d’énergie et d’ambition pour construire ensemble la transformation sociale.
  • Document imprimé
    Alexandre BOISSON | 2019.
    Selon les auteurs, les motifs d’un effondrement augmentent rapidement ; ils en développent les causes nombreuses. Crises géopolitiques, financières, économiques, sociales, écologiques et désorganisation des réseaux de distribution : d’où viendront les premiers symptômes ? Or, en cas de problème, vers qui vont se tourner les citoyens ? Vers leur maire ! C’est pourquoi il est prudent de se préparer à l’autonomie et à la résilience. Face à l’effondrement, si j’étais maire ? est une alerte à l’intention des élus – en particulier les maires et les conseillers des communes rurales – ainsi que des citoyens : comment organiser l’autonomie des services vitaux des communes et, sans rien attendre de l’État, les rendre les plus résilientes possible ? Les auteurs développent au fil des pages des pistes d’une autonomie locale, entre autre, l’approvisionnement en eau, en nourriture, en énergie, les services de santé, avec des annexes très concrètes.
  • Document imprimé
    Luc SEMAL | 2019.
    Depuis les premières alertes des années 1970 jusqu’aux débats contemporains sur l’Anthropocène, Luc Semal retrace l’émergence et l’évolution des mobilisations aux prises avec les limites à la croissance et la perspective d’un effondrement global. Leur catastrophisme est envisagé non pas comme une fascination paralysante pour le désastre, mais comme une pensée politique propice à la délibération et à l’action. Des mouvements comme ceux de la décroissance et des Transition Towns réinventent des projets écologistes entre sobriété heureuse et désastres annoncés. Par leurs luttes et leurs expérimentations locales, ces mobilisations à l’ombre des catastrophes esquissent les contours d’une démocratie post-pétrole et post-croissance.
  • Document numérique
    Thomas BOUCHET | 2019.
    Mémoire de master 2 de Socio-anthropologie Appliquée au Développement Local (2018-2019). Extrait : "De février à juillet 2019, j’ai pu parcourir les Alpes et les territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes (ARA), à la rencontre d’éducateurs et d’éducatrices à l’environnement, qui réfléchissent, proposent, testent, réussissent ou échouent, se remettent en question, doutent... mais construisent pas à pas des outils de sensibilisation sur les changements climatiques. J’y suis allé pour comprendre ce qu’iels font, ce qu’iels pensent et comment iels le vivent. Pour partager avec elleux leurs espoirs, mes craintes (et inversement) face aux incertitudes climatiques et aux solutions à inventer. Pour cela, cette enquête ethnographique se reconnaît comme subjective et située. Elle atteste de fragments de vie, d’expériences passées ou présentes, de sentiers ouverts et de chemins finalement clos. Des tentatives concrètes pour informer, transmettre, réfléchir collectivement ; pour transmettre des connaissances, mais bien plus, rendre attentifs aux transformations de l’environnement."
  • Document imprimé
    Fabrice NICOLINO | 2018.
    Ce livre est un manifeste. Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles moteurs ou cérébraux chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui préfère la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers. Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets ! Rendez-nous la beauté du monde ! Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides en France. Pas demain. Maintenant. Assez de discours, des actes.
  • Document imprimé
    Pablo SERVIGNE | 2018.
    La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons. Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel. L’horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d’incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ? Est-il possible de se remettre d’un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?
  • Revue/Périodique
    Charlotte SORIN | 2017-2018.
    L’alimentation peut être représentée comme un cycle aussi vaste qu’indispensable. Cycle au cours duquel elle est étroitement liée à l’environnement et aux écosystèmes, aux innombrables personnes qui interviennent, de la production jusqu’au recyclage… en passant par les consommateur·rice·s. De manière transversale, l’alimentation est au coeur de nos sociétés et nous concerne tou·te·s, individuellement et collectivement. Mais quelle alimentation et, par extension, quelle société voulons-nous ? Sommes?nous satisfait·e·s d’une alimentation qui nous mène vers toujours plus de crises sanitaires, sociales, environnementales,économiques… ? L’alimentation est un enjeu de taille… un acte citoyen et un acte politique ! Chacun·e à notre niveau et en fonction de nos possibilités, nous avons le pouvoir d’agir. Et nous sommes de plus en plus nombreux·euses à nous questionner, à avoir envie de comprendre, de s’éduquer… et d’agir !
  • Document imprimé
    GRAINE Rhône-Alpes | 2016.
    Ce document a pour objectif de présenter la diversité de l’organisation des acteurs de l’EEDD en Rhône-Alpes et sa pertinence, particulièrement dans un contexte institutionnel, environnemental et sociétal en pleine évolution. Il a été rédigé par le GRAINE Rhône-Alpes avec la participation des réseaux d’EEDD territoriaux en Rhône-Alpes. Edité en 2016 alors que le GRAINE Auvergne-Rhône-Alpes était encore le GRAINE Rhône-Alpes, le panorama se concentrait sur la région Rhône-Alpes uniquement.
  • Document imprimé
    LATOUR Bruno | 2015.
    James Lovelock n’a pas eu de chance avec l’hypothèse Gaïa. En nommant par ce vieux mythe grec le système fragile et complexe par lequel les phénomènes vivants modifient la Terre, on a cru qu’il parlait d’un organisme unique, d’un thermostat géant, voire d’une Providence divine. Rien n’était plus éloigné de sa tentative. Gaïa n’est pas le Globe, n’est pas la Terre-Mère, n’est pas une déesse païenne, mais elle n’est pas non plus la Nature, telle qu’on l’imagine depuis le XVIIe siècle, cette Nature qui sert de pendant à la subjectivité humaine. La Nature constituait l’arrière-plan de nos actions. Or, à cause des effets imprévus de l’histoire humaine, ce que nous regroupions sous le nom de Nature quitte l’arrière-plan et monte sur scène. L’air, les océans, les glaciers, le climat, les sols, tout ce que nous avons rendu instable, interagit avec nous. Nous sommes entrés dans la géohistoire. C’est l’époque de l’Anthropocène. Avec le risque d’une guerre de tous contre tous. L’ancienne Nature disparaît et laisse la place à un être dont il est difficile de prévoir les manifestations. Cet être, loin d’être stable et rassurant, semble constitué d’un ensemble de boucles de rétroactions en perpétuel bouleversement. Gaïa est le nom qui lui convient le mieux. En explorant les mille figures de Gaïa, on peut déplier tout ce que la notion de Nature avait confondu : une éthique, une politique, une étrange conception des sciences et, surtout, une économie et même une théologie.